L'auteur et voyageur

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Récits de mon voyage en solitaire à vélo au pays du sourire. Mes rencontres artistiques et les contes récoltés durant ce premier séjour d'un mois. Découverte à grands coups de jambes et de dents pour croquer la vie culturelle cambodgienne.


dimanche 7 mars 2010

Courriel d'Asie - Cambodia solo Epilogue

Voyagez Sans Moteur, l'esprit libre

Courriel d'Asie - Cambodia solo

A l'heure où je rédige cette page pour mon blog, je n'éprouve aucune nostalgie quant au départ. Les souvenirs m'ont doublé et brillent devant mes yeux comme pour me guider dans mes futurs projets. J'ai appris autant sur le pays, sa culture que sur moi-même. L'énergie humaine, le plaisir de donner ou échanger paraît comme le pivot, le moteur d'un monde plus social...
Tandis que je relis phrase par phrase mes carnets - au cas où un lecteur curieux de voyage en solitaire le visiterait pour se donner une idée, avant qu'il ne se fasse la sienne par sa propre expérience, j'attends patiemment dans l'Aéroport de Benjing. Les 750 kilomètres dans les mollets me semblent déjà loin.
« Cambodia, Mon Cambodge » se terminera vendredi 26 février 2010, à midi trente exactement, en franchissant la frontière pour entrer en territoire Thaïlandais, le sheck point situé à 30 minutes de Pailin. J'y pense encore comme un probable retour, une source atemporelle.
Pailin, c'était déjà demain!
Pierre le tenancier du Bar restau, avec qui j’avais visité les temples par les sentiers hors publics au tout début de mon séjour, m’a accompagné en vélo depuis Siem Reap ; la veille, tous deux nous avons pris le bateau sur le Tonlé Sap, les vélos posés sur le toit au milieu des sacs et bagages des baraings.
Aujourd’hui, j’ai le dos sous mon sac comme une tortue à pattes de lièvres. La neige tombe sur les pistes et la température est de zéro. Le pantalon et le pull cachent ma « crasse », je ne suis pas rasé, puisque hier, vendredi 26 tout s’est enchaîné. J’ai fourré le bonnet dans une poche. Me voici paré pour reprendre du service en Meuse. En attendant le second avion, je suis juste « Lost in Translation » en Terres du Milieu, qui sont loin du Pays du sourire. Un petit saut en arrière ne me fera pas de mal…

Un parcours nourrissant et amaigrissant

Une semaine en arrière. Lundi 22, lorsque j’ai quitté à l’aube Battambang (où j’avais rencontré l’administrateur de l’école de cirque Le Phare), j’avais l’intention de retourner à Siem Reap cette fois en empruntant le bateau. La plantade n’allait pas tarder ! Il faut savoir que la question : « The Boat for Battambang, please ? » se traduit dans l’esprit peu anglophone d’un khmer de la rue par : « The Road for Battambang, please ? » Cette légère nuance phonétique entre deux mots, que le khmer ne distingue pas, m’a simplement mis sur le chemin qui va à Siem Reap par la route, c’était donc aller à l’opposé de l’embarcadère. Au bout d’une demi-heure je devinais mon erreur et l’idée d’envisager un demi tour me parut saugrenue : de toute évidence, j’avais loupé l’embarquement. Sans pour autant me démoraliser - après tout, je gère le temps comme bon il me semble, rien ne me presse, je ne suis pas à quelques centaines de kilomètres près - , je m’arrêtai dans une gargote locale pour déjeuner copieusement : du riz pour les sucres lents, et une soupe. Enfin un café « Cambodgien ». Il s’agit d’un café noir avec, déposé au fond de la tasse ou du verre, une couche de lait sucré concentré. Ou bien je le déguste par gourmandise à la cuiller ou bien je le mélange. C’est ainsi que je l’ai nommé. Sitôt ma carte IGN étudiée et rangée, j’étais prêt pour la course.

177 – 11 – 6 – 110 - 45 - 50 – 13 – 60 - 12


Battambang-Siem Reap : J’ai enquillé les 177 km en une journée, soit en 11 heures à pédaler et à prendre des pauses. D’une traite. Mon « mental » de quelques grammes a été mis à l’épreuve, le long de la nationale 6 entre Sisophon et Siem Reap, longue droite de 110 km ; un paysage aride défilait devant moi sous 45° frôlant les 50 ° (dès midi). Le soleil cognait sec et finit par plomber mon énergie : ma vitesse chuta à 13 km/h, autant dire que je traînais la patte et que mon coup de moulinet ne valait pas un riel (monnaie cambodgienne, 4000 Riels=1$). De plus, les ravitailleurs d’eau et de boissons se faisant rares, je me suis concentré pour ne pas défaillir ni même sombrer dans la grogne.

Je rythmais par mon souffle de locomotive les avancées, parfois les jambes tendues sur les pédales et le buste droit pour éviter les maux de dos et les tensions musculaires au niveau du cou. Je m’arrêtais toutes les heures pour me désaltérer.

Sinon, je me contentais d’une eau chaude versée dans la bouteille. Je ne regrette pas ce parcours dans cette région sèche du Cambodge. A contrario des pneus de « Tigre rouge » (mon vélo), je ne me suis pas dégonflé. Et si mon sac a pris du poids depuis mon arrivée, j’en ai perdu pas mal ! Je suis un corps de 60 kilos tirant un sac de 12 kilos sur le porte bagage.

Un Ch’ti peu de Moutarde

Inutile de vous dire que mon premier réflexe fut, après avoir posé les valises (comprenez : le sac) de prendre une douche et de me savonner. Laissant à peine le temps à mes fesses de refroidir, j’ai enfourché mon fier destrier pour aller en direction du vieux marché. L’objectif était précis : me désaltérer d’une bière fraîche chez Pierre dans son restaurant où je me suis enfilé un steak tendre et saignant, accompagné de frites avec en prime de la… ? DE LA MOUTARDE ! (de la vraie, bien de chez nous : AMORA). Mon instinct Ch’ti reste fort, mon estomac n’a pas perdu le Nord. Le lendemain, mercredi, a été une journée de courriels, d’achats, de lessive, d’écriture et de sommeil profond. Je suis allé trouver à nouveau Pierre. Il était nécessaire de faire une mise au point pour le départ du jeudi en direction de Battam Bang. Le repas s’est conclu cette fois par un camembert fondant sur du pain frais. Un simple claquos « Président » peut devenir le meilleur « Président » du monde… A l’inverse, je ne pense pas que notre Président vaille un bon claquos même fondu. Ajoutez à cela un verre de vin servi dans un ballon. Un luxe et un régal !


Tia Pier

Vu mon état d’épuisement physique (cuisses et mollets tendus, tête en vrac,…) j’ai poussé la bicyclette jusqu’au salon de massage. Ici, je me sens un peu comme chez moi. La petite famille me reconnaît et l'on vient spontanément me demander si je vais bien, on me taquine. Je joue le jeu, Pierre Richard dans un jeu de quilles cambodgien. Si le lieu est modeste, les fauteuils un peu fatigués, j’ai trouvé mon compte à travers l’ambiance chaleureuse qui y règne.

Tia Pier (transcription phonétique) avec sa gaîté naturelle m’a remis le dos en place ; étirements, craquements, foot massage, les mollets chauffés à blanc ont trouvé un repos mérité entre ses doigts de fée cambodgienne. Elle est la maman des deux ados qui l’aident pour l’accueil, pour la surveillance de la dernière de 5 ans et la tenue de la boutique.

Me concernant, même programme le lendemain… Cela fait partie de la remise en forme. Ah, c’est tout de même une des spécialités du pays, et là-dessus, je ne cracherai jamais.

Tonlé Sap

Jeudi j’ai donc vogué sur le Tonlé Sap, entre 7h 30 et 16h30. Après les deux tentatives par le Nord puis par le Sud, deux échecs qui me tarabiscotaient un peu dans la mesure où ce lac est Le Symbole du pays avec Angkor Wat et les Asparas. Si le bateau avait parfois du mal à se glisser sur l’eau, le couloir creusé par le courant était bordé d’arbres feuillus capables de supporter la crûe annuelle, d’ailleurs certaines branches de la cime avaient emprisonné des sachets plastiques de la dernière décrûe. Je peux cocher la case : « opération Tonlé Sap » assurée. Hop, une petite croix. Je l’ai enfin traversé avant de quitter le sol Khmer. Le mieux serait de le traverser dans l’esprit Voyage Ecologique Non Motorisé, que je simplifie par "VENOM" : qui se traduit par un voyage dans le respect de l'environnement sans moyens motorisés pendant une durée indéterminée seul, avec coéquipier et en couple. En ce qui concerne ma future traversée de cette mer intérieure, il s'agirait donc de me déplacer soit à la rame, soit en trouvant une espèce de catamaran, de barque, d'aviron ou de bateau gonflable… J’y réfléchis sérieusement. TONLE SAP : comment décrire ce lac sinon comme une véritable mer intérieure. Il s’agit de la plus grande réserve poissonneuse de l’Asie. (Cf reportage de Nicolas Hulot sur le Cambodge). La découverte du quotidien des villages de pêcheurs (souvent des Vietnamiens) est impressionnant : ce sont de villages entiers qui vivent et s’organisent au gré des flots, depuis des lustres. Ils puisent leur ressource dans le Tonlé Sap et maintiennent leur autonomie commerciale. Rien ne manque : le riz abonde, le poisson sèche, ils font de l’élevage de cochons dans des cabanes perché au-dessus des poissons qui se repaîtrent des excréments porcins ; on y trouve des centaines de petites ou moyennes maisons mais aussi des « bateaux-écoles » bâtis sur flotteurs qu’on transbahute facilement, des salles des fêtes… ces villages se déplacent au rythme de la crue du fleuve. En bordure du fleuve actuellement en décrue (d’octobre à mars, saison chaude) sont construites d’autres maisons sur pilotis, qui migreront également : un bateau sur la berge attend juste la saison des pluies pour remplir ses cales de la petite famille et de ses deux trois meubles et poules et naviguera en suivant le courant.
Ici, c’est un spectacle offert par les bambins qui se jettent dans l’eau, crient, vous appellent et jouent ; les adultes capturent les poissons à l’aide de filets ou bien font usage de sortes de catapultes de bois posée sur le Tonlé Sap ; celles-ci se redressent par système de contre poids, arrachant alors les poissons de l’eau trouble et chaude.

Sous la chaleur, la baignade fut de rigueur lors d’un arrêt volontaire… Dans le Tonlé Sap, je m’y suis baigné, au clair du bonheur qu’ici j’ai retrouvé.


Pierre qui roule… amasse la mousse

Ce matin, vendredi 26, avant de reprendre la route pour Bangkok, j’ai parcouru les 85 km entre Battam Bang et Pailin avec Monsieur Pierre GUIGNE. Faire le portrait d’un compagnon attachant est un exercice délicat qui peut fâcher et briser une entente. Mais puisqu’il est loin à présent, qu’il ne peut rien dire ni agir, sans aucune gêne je vais m’y risquer. J’espère cependant qu’il ne me maudira pas trop après.

PIERRE GUIGNE : Passionné de musiques en particulier des Queen (Il a vu feu le grand Fredddy en concert !), autodidacte, ce tatoué au grand coeur porte le surnom courrielesque de Serpentaire. Ce cycliste bon vivant, amateur de bonne bière fraîche et mousseuse, généreux, un tantinet râleur avec plein de tonus, d’expériences et de réflexions jamais piquées des vers, a été le binôme idéal pour cette route assez « tape-cul ». Combien de fois sur la piste rouge et empoussiérée m’a-t-il interpellé de cette manière touchante : « Eh ! La Mariée ! » ou encore m’a-t-il sorti de la concentration par une jolie petite vanne comme : « Eh Mais si tu aimes tant les histoires, Pyerrot, pourquoi tu ne te maries pas ? »… Toujours la petite blague qui fait mouche et chasse le bourdon... Exercice terminé. J’espère simplement de ne pas l’avoir froissé.
NB : Curieux d’en connaître davantage sur la réalité du terrain, j’ai demandé à mon partenaire de gentes de me parler des tracas du quotidien, de son quotidien. Si aucun pays ni même le Cambodge n’a rien d’idyllique, il pose dans la balance le plaisir de vivre ailleurs qu’en France avec « sa belle ».

(Photo : Pierre et Touït, prononcer Touille)

Merci à tous deux pour l'accueil et à bientôt... que la bière soit fraîche !

Pailin, nom d’un Monthy Python !

Vendredi matin, dès 5h, histoire de terminer en beauté, la chevauchée reprend. Pailin… Non, ce n’est pas l’un des cinq de la joyeuse bande des Monthy Python. C’est à la fois une région et une ville située au Sud Est, avec des Petits Pitons ; des montagnettes de 1200 mètres en moyenne.
Il y a un côté Vosges sans les vosgiens. Beaux paysages, montagnes et forêts, routes en lacets, enfants qui, tels des lutins, vous crient « Hello » tout en vous faisant signe de la main, des jolies filles qui vous offrent leur sourire, irrésistible, et vous saluent de leur regard scintillant. Pour obtenir la même chose en France, il faut se lever plus tôt que 5 H voire ne pas s’être couché la veille. Des panneaux de chantiers retraçant les efforts engagés à grand renfort de photos surprenantes telles celle des obus extirpés de la terre ; ou encore celle d’un camion retourné et calciné, vautré la beine sur le dos, sauvagement agressé par une mine antipersonnelle.

Il s’agit du champ de mines le plus important, qui s’étend depuis Battam Bang jusqu’à cette région. Les culs de jattes ont désormais leur chemin de pèlerinage à faire sur une planche montée sur roulettes, en implorant les Dieux de leur rendre un jour au moins une jambe de bois. La guerre continue donc à faire des dégâts, il est recommandé de ne pas s’écarter des sentiers.


La route à peine tracée rallonge le temps au grand dame de mon postérieur, les passages de camions beines remuant la poussière vous perdent dans un nuage rouge. Apnée de rigueur : la prochaine fois, je prévois le masque et le tuba. Après quatre heures de coups de pédales et des tonnes de poussières, la grimpette s’afficha au programme. Une heure trente de coups de pédales supplémentaires pour gagner enfin Pailin, la ville diamantaire et bastion des derniers Khmers Rouges. Un décor d’une ville du Far-West se présente devant nous, d’autant que le dépôt de poussière rouge intensifie l’ambiance en recouvrant les murs des baraquements sommaires. Manquent les buissons emportés par des rafales de vent. Bras, jambes et visage sont couverts de ce pigment rougeâtre, le sac et le vélo ont la même couleur. J’aimerai tant recroiser ce type avec son tuyau d’arrosage qui, 2 heures auparavant à ma demande, m’avait aspergé de la tête aux pieds. Pourtant c’est ici, sans prendre le temps de déjeuner et de se désaltérer, que nos chemins vont se séparer : Pierre repartait en bus pour Battambang ; moi pour la capitale Thaï ; j’offrais la clef du cadenas de Tigre Rouge au jeune cambodgien qui nous avait trouvé les véhicules respectifs. Adieu, mon beau vélo. Que Bouddha te protège… et te chevauche de temps en temps, histoire de maigrir un peu.

Un taxi pour Bangkok

Je suis arrivé au Poste frontière. Je suis sale, tributaire des rabatteurs qui s’approchent déjà pour me proposer un transport rapide. Tout s’enchaîne, vite. Trop vite. Les formalités barbares qui séparent deux pays m’arrachent en deux temps trois mouvements aux souvenirs encore chauds : photocopie des papiers, photo (moche) pour la photocopie des papiers, le passeport tamponné ; enfin la barrière franchie, il faut négocier le prix du taxi. 85 dollars pour 3h de route. Je monte. Je veux partir, vite. Très vite. Le moteur démarre. Assis à l’arrière de la voiture, je cogite à ce que je dois faire pour poursuivre ce rêve.

Les Ex-Pas Triés du tout !

Je compte vraiment faire des pieds et de la tête pour revenir au Cambodge, m’investir dans ce pays qui reste encore fragile. Si les ONG sont présentes, ses représentants roulent en 4x4 (pas des 4x4 récupérés ou trafiqués) et je m’interroge quant à l’utilité de gaspiller autant d’argent dans ce paraître à quatre roues haut de gamme. Est-ce une force que de donner de l’importance au clinquant, au milieu d’un peuple qui mène encore ses troupeaux de zébus en ville ? On peut voir cinq ou dix de ces véhicules pachydermiques alignés, brouter le monde devant un restau chic… ONG pour qui ? Pour les Expatriés ? Je me demande par quel discours ils justifient ce gaspillage, cette exubérance outrancière qui vous saute aux yeux. Je trouve absurde et indécent cet étalage matériel des seigneurs de la Pauvreté qui se targuent de sauver les Cambodgiens de la misère. Peut-être faut-il qu’ils soient assis sur des sièges surélevés pour mieux combattre les fléaux de ce pays ?

Khmère attitude

Un simple coup de main, des encouragements et des gestes généreux, que désirer de plus? Voilà comment j’ai vécu le Cambodge à côté de ma selle de vélo. Voilà comment je vois ce pays, du haut de mes deux jambes.

J’ai été charmé par ce pays et par la « Khmère Attitude ». Tant de richesses et d’espoir m’ont ici envoûté... Bien sûr, il y a le goût de l’exotisme qui facilite la tâche et je mets en avant surtout les différences qui m’attirent. Je suis tout à fait conscient de vivre cette illusion que l’ailleurs proche de chez nous est meilleur pour les interrogations qu’il suscite en nous ; j’éprouve ce besoin de me sentir à l’écart d’une société qui m’a vu naître et grandir pour me retrouver et me ressourcer par la comparaison, ce syndrome est très bien décrit dans « Tristes tropiques » de notre ethnologue international C.L.STRAUS. S’il est hors de question que je revienne en cette terre d’Indochine de la même façon (je hais la « redite d’action »), je vais faire mon possible pour revenir par le biais d’un plan artistique, alliant le culturel, l’éducatif et le social. La course « sportive » en sus et l’esprit « VENOM ». Vaste programme. Dès mon retour, je m’organise pour partir au minimum deux mois avec un projet à la clef. Le vélo sera évidemment de la partie, la course à pied dans les montagnes des Gardamones aussi, où il existerait encore des zones inexplorées. Je cogite et vais prendre mon temps pour élaborer cette entreprise.

Lavifil, Minibus et Compagnie

750 km pour un premier échauffement, ce n’est pas rien pour un novice du guidon et de la selle ! Ma mission, à présent, est de faire partager mon enthousiasme avec l’équipe de Lavifil, et avec mes proches. Mais surtout de mener mes projets entamés en Lorraine et de les développer de sorte à ce que je puisse crédibiliser mes actions extra-lorraines vécues au Cambodge :

- PSE et DRC, une rencontre que je veux faire fructifier
- Ecole française de Kep, des soutiens scolaires par les livres à envoyer
- Le Phare, école de cirque de Battam Bang, pour laquelle j’aimerais proposer les compétences lavifiloises, tant par l’écriture (dès que possible, je me colle à l’écriture de contes d’inspiration khmère, avec tendance à Woopaïser le tout) que par la mise en scène (Julia par exemple peut très bien diriger des circassiens, formation peut-être nécessaire cette année) et présence du livre (Claire et compagnie). Bien entendu, tout est à envisager.

Blog opératoire et conclusion

Ce voyage m’a changé. Grâce à cet élan d’aller en toute simplicité au Cambodge, sans vraiment savoir ce que j’y cherchais. L’envie d’y retourner me motive et nourrira mes pensées et mes rêves. L’écriture de contes, sans tomber dans le Traditionnel, sera une expérience. Tout est à préparer… Je rêve. Ces rêves m’accompagneront au-delà des frontières.

L’avion de Air China atterrira dans 5 heures à Roissy Charles De Gaulle. J’ai avalé trois cafés chinois, j’écoute au casque chinois une radio de musiques chinoises, la lampe « Nature et découverte » à Led montée sur pivot offerte par Julia, éclaire mon clavier d’ordinateur. Ce soir je dors à Paris. Dimanche soir je serai en Lorraine loin de la chaleur cambodgienne.

Fin du Premier voyage au Cambodge

Bons voyages à ceux et celles qui poursuivent leur Tour du Monde ou le préparent dans leur coeur.

Julia et "Alain Fournier"
Katty